Face à la crise sociale et écologique qui touche le planète d’une manière générale (changement climatique, raréfaction des ressources naturelles, pénuries d’eau douce, rapprochement du pic pétrolier, écarts entre pays développés et pays en développement, sécurité alimentaire, déforestation et perte drastique de biodiversité, croissance de la population mondiale, catastrophes naturelles et industrielles), le sommet de la terre de Rio de Janeiro a conclu que le développement durable est une réponse de tous les acteurs (États, acteurs économiques, société civile), culturels et sociaux du développement à ces réalités alarmantes.
Tous les secteurs d’activité (l’agriculture, l’industrie, l’habitation,…) sont concernés par le développement durable : le secteur tourisme n’échappe pas à cette réalité qui, contrairement à une opinion répandue, n’est pas qu’immatériels. Au contraire, le tourisme grand consommateur de ressources, peut jouer un rôle catalyseur de bonnes pratiques entre les acteurs et également une source d’inspiration des consommateurs pour faire vivre et répandre l’idée de « mieux produire des richesses tout en veillant à réduire les inégalités sans pour autant dégrader l’environnement » quand ils rentrent chez eux.
Ces réflexions marquent la genèse de toutes les formes de Tourisme alternatif : écotourisme, tourisme responsable, tourisme solidaire, tourisme durable. L’Organisation mondiale du tourisme définit le tourisme durable comme suit :
Le « Développement touristique durable satisfait les besoins actuels des touristes et des régions d’accueil tout en protégeant et en améliorant les perspectives pour l’avenir. Il est vu comme menant à la gestion de toutes les ressources de telle sorte que les besoins économiques, sociaux et esthétiques puissent être satisfaits tout en maintenant l’intégrité culturelle, les processus écologiques essentiels, la diversité biologique, et les systèmes vivants. » (OMT). Sous la condition que tous les acteurs concernés participent activement et s’engagent à respecter la mise en œuvre effective du tourisme durable (GTD). »
Madagascar possède des atouts considérables en terme de biodiversité et de culture. Sa population majoritairement rurale doit constituer une partie prenante non négligeable dans les activités touristiques. Les produits touristiques qui intègrent la bonne gestion de ces ressources matérielles ou immatérielles pour les générations futures, visiteurs ou habitants retiennent de plus en plus l’attention des visiteurs avisés. Les acteurs, membres fondateurs de ANTSO RE, se sont identifiés au Tourisme Solidaire et Responsable pour mener leurs actions.
Les membres qui s’engagent à respecter la charte sont composés de quatre entités majeures :
- Associations locales
- ONG ayant des relations avec la nature
- Opérateurs touristiques
- Ministères de tutelle
Voir la charte ICI